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LES CLASSES PREPARATOIRES LITTERAIRES |
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Présentation générale
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Esprit, méthode, exigencesLes classes préparatoires littéraires sont, comme leur nom l’indique, l’équivalent littéraire des classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieur, souvent mieux connues (la filière « maths sup-maths spé »). Dans le cadre d’un grand lycée, elles délivrent un enseignement supérieur (niveau bac + 1 et bac + 2) dont la vocation pluridisciplinaire garantit l’étendue des débouchés. Un parcours conçu pour durer deux ans permet à l’étudiant d’approfondir ses connaissances en philosophie, littérature, histoire, géographie, langues et civilisation de l’Antiquité, langues vivantes étrangères, ainsi que d’acquérir les méthodes indispensables aux exercices de la dissertation, du commentaire de texte ou de document, de la traduction, du résumé, de la note de synthèse, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Cette formation se caractérise par l’importance du nombre d’heures de cours hebdomadaires (une trentaine environ, en seconde comme en première année) ainsi que par la fermeté de l’encadrement du travail par les professeurs (nombre de devoirs important, pratique régulière de l’interrogation orale individuelle — la « colle » — , en dehors des heures de cours proprement dites). Elles supposent donc chez l’étudiant une capacité de travail réelle et une détermination certaine, en même temps qu’un bon niveau initial. Ces qualités une fois réunies, un travail régulier et confiant permet d’envisager des débouchés divers et beaucoup plus variés qu’on ne le dit souvent.
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Des débouchés nombreux et diversifiésLes classes préparatoires littéraires sont d’abord conçues pour permettre à leurs étudiants de présenter les concours des Ecoles Normales Supérieures (Ecole Normale Supérieure de Paris ; Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines de Lyon ; Ecole Normale Supérieure de Cachan). Il s’agit d’établissements supérieurs de très haut niveau, offrant 250 postes par an aux tout meilleurs étudiants, afin qu’ils poursuivent et achèvent leur formation universitaire, en vue notamment de l’enseignement à l’Université. Le statut des « Normaliens » est celui de fonctionnaires-stagiaires, salariés par l’Etat pendant quatre ans, en contrepartie d’un service de l’Etat d’au moins six ans. Ces classes permettent en outre de gagner l’Université au niveau de la L3 (année d’obtention de la Licence) en ayant considérablement consolidé ses chances de réussite en L3, M1, et aux concours de recrutement de l’Education Nationale (Capes et Agrégation). A noter que la très grande majorité (au delà de 70 %) des lauréats du Capes et de l’Agrégation dans les disciplines littéraires sont d’anciens élèves des classes préparatoires. On entre en L3 après deux années ; on peut entrer en L2 si l’on ne suit que la première des deux années de classes préparatoires littéraires. Ces classes permettent aussi, par le biais de concours reposant spécifiquement sur leur programme, d’intégrer l’Ecole Nationale des Chartes, qui forme archivistes et conservateurs de bibliothèques, mais aussi les Ecoles de management (ou Ecoles de commerce), qui offrent désormais 1000 postes par an aux « littéraires », augmentant considérablement les possibilités de débouchés directs. Enfin, au nombre des débouchés indirects mais très réels, il faut ajouter les Ecoles de journalisme, les Instituts d’Etudes Politiques (Paris, Lille, ...), et toutes sortes de concours de la fonction publique (Conservateur de musée ou de bibliothèque, Inspecteur de police ou des Impôts, Instituts Régionaux d’Administration) : qu’ils fassent ou non intervenir des connaissances en droit, qui peuvent s’acquérir après les classes préparatoires littéraires, ces différents concours font tous jouer, essentiellement, les qualités de traitement de l’information et de rédaction que la filière littéraire précisément développe.
Un accès en 3ème
année de « licence de droit » Un accès en 3ème
année de « licence Sciences Economiques et de gestion »
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Une formation adaptée aux exigences du monde contemporainDans un monde où l’information, la communication et les échanges internationaux jouent un rôle sans cesse croissant, le littéraire est une « denrée » précieuse qu’administrations et entreprises savent désormais apprécier à sa juste valeur, accueillir en leur sein, et rémunérer comme il convient. C’est ainsi tout un éventail de métiers très différents qui s’offre au candidat décidé à construire de manière réfléchie le parcours qui lui convient.
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Objectifs générauxLa curiosité intellectuelleet le plaisir de la découverte...Situées entre la classe terminale des lycées et l’entrée dans les écoles normales supérieures (ENS), les autres grandes écoles ou les universités, les classes de lettres première et seconde années constituent un parcours de haut niveau et s’inscrivent dans le cadre de l’architecture européenne des études au sein des études conduisant à la licence. En conformité avec le principe d’interdisciplinarité qui caractérise la formation en classe de lettres première année, les enseignements dans chaque discipline dispensent une formation générale qui ne préjuge pas des parcours ultérieurs des étudiants. La formation dispensée s’enracine dans des connaissances et s’ordonnent dans chaque discipline autour d’exemples de problématiques ou de notions. Les objectifs généraux s’articulent notamment autour des principes suivants, que les étudiants auront à mettre en œuvre tout au long de leurs études :
Ces principes supposent que l’on stimule chez les étudiants la curiosité intellectuelle et le plaisir de la découverte.
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